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 Chandra ~ « Bon, ben ça, c'est fait... »

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Chandra
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Chandra


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Âge du perso : 17 ans
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Synthèse
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Particularité: Muet (par traumatisme)

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MessageSujet: Chandra ~ « Bon, ben ça, c'est fait... »   Chandra ~ « Bon, ben ça, c'est fait... » Icon_minitime29.07.09 21:30

« La chenille processionnaire du pin, dont on apprécie assez peu la présence en raison des dégâts qu'elle occasionne, mérite cependant d'être étudiée. De même, Chandra dont le caractère peu agréable pour ne pas dire chiant, mérite cependant d'être étudié (mais pas de trop près pour ne pas se prendre un coup de pied). »

Nom: Inconnu
Prénom: Chandra
Surnom: Cha'
Age: 17 ans environ
Date de naissance: Il n'en sait rien.
Statut: Saltimbanque esclave
Métier: Danseur (esclave)
Lieu de naissance: Peu importe
Lieu de résidence: À l'Etemenanki, dans l'aile des Ishtars
Lieu de travail: Là ou la Maîtresse des Ishtars voudra qu'il soit.

Histoire:
Spoiler:
Et c'est ainsi que l'enfant prédit l'adulte. C'est l'instant fondateur.

    Kala était une saltimbanque, charmeuse de serpents de son état. Elle ne savait pas que charmer les serpents : les hommes se laissaient bien prendre à ses appas aussi, à ses ondulations serpentines. Mais si elle était charmeuse, elle n'en était pas pour autant très méfiante. C'est ainsi que par amour et par naïveté, elle se laissa charmer par un séduisant jeune homme et quitta la caravane. C'était dans une ville il y a loin d'ici, personne n'en a jamais entendu parler, personne n'en entendra jamais parler.
    Kala fut prise au piège, et il ne fut plus possible d'en sortir. Elle était enceinte, la caravane ne repasserait pas avant des années, elle devait rester avec son époux, qui passait le plus clair de son temps au bar du coin, à boire, et à s'endetter. Mais elle subissait gentiment, elle l'aimait toujours. Elle en avait vécu d'autres. Et puis un jour, le gros ventre qui s'arrondissait depuis des mois la fit souffrir. Ce jour-là, son époux n'était pas allé au bar, qui sait pourquoi, et il l'aida. Ce fut son dernier geste de bonté, mais pour ce geste, elle lui fut éternellement reconnaissante.

    « Chéri, ton père rentre, va dans ta chambre ! » s'écria Kala.
    L'enfant, les larmes aux yeux, se précipita dans sa chambre. Sa mère poussait son amour au sacrifice. Plutôt que voir son enfant battu, comme elle avait dû le voir plusieurs fois, elle préférait souffrir elle. Mais elle ne savait pas que son fils, ce petit garçonnet qui ressemblait tant à une fille, regardait.
    Comme tous les soirs, quand le père, ivre, rentra, il saisit sa femme par les cheveux, la traîna, la battit. L'enfant, du haut de ses quatre ans, regardait terrifié. Et puis, il prit une grande décision : il sortit de sa chambre et s'interposa entre sa mère et son père.
    « Et c'est pour un merdeux comme toi et une traînée comme ta mère que je ramène de la boufftaille hein ! » s'écria le soûdard avant de saisir l'enfant par les cheveux et lui administrer une grande claque. L'enfant gémit, et le père, soudain effrayé par son geste, lâcha l'enfant et s'enfuit.

    Tous les soirs désormais, l'enfant s'interposait et prenait les coups à la place de sa mère. C'était un amour sacrificiel entre la femme et l'enfant, chacun aimant tant l'autre qu'il y avait comme une concurrence de douleur endurée pour l'autre qui s'instaurait entre eux.

    Kala s'était engagée comme femme à tout faire pour une vieille bourgeoise qui ne la payait pas trop mal, sans quoi mère et enfant auraient dépéri, car le père usait l'argent de la journée au bar et aux paris, où il ne cessait de s'endetter, de s'endetter encore et toujours. Il arrivait à l'ex-charmeuse de serpents de boire un petit verre quand elle était seule avec son fils, en attendant son époux, et quand ses idées lui échappaient, elle montait sur la seule table de la maison et se déhanchait comme dans les anciennes années. L'enfant, qui restait avec a mère pour la protéger, riait et applaudissait, et se prêtait parfois même au jeu, essayant de se déhancher aussi bien que sa mère. Mais rapidement, elle tombait dans une sorte de morosité, et cédait aux doux souvenirs et aux remords qui faisaient perler quelques larmes à ses yeux sombres. Et parfois même, en elle se levait un rejet de cette vie misérable, de cette vie de douleur et de sacrifices, et l'enfant offrait à sa mère une victime consentante aux coups de sa mère. Mais il ne se taisait pas, parce que le silence effrayait sa mère et la plongeait des les abîmes du désespoir et de la culpabilité, et, l'intuitif enfant, tout en subissant les coups de sa mère, qui semblaient des caresses par rapport à ceux du père, parlait, babillait, lui posait des questions, répondait aux siennes, parce qu'elle le frappait dans une sorte d'inconscience.
    C'est ainsi que parfois le petit garçon subissait les coups de sa mère, puis ceux de son père. Et il continuait à parler, il ne se plaignait jamais, parce qu'il ne pouvait pas se plaindre : si il se plaignait, le père rejetait la faute sur la mère, et la battait, et elle le battait d'autant plus.

    Un soir d'ivresse maternelle, le petit garçon subissait encore la forme d'amour brutale de la femme de sa vie. Ce soir-là, le père rentra haletant, et ordonna à son fils de monter dans sa chambre et à sa femme de le suivre. Pétrifiés par la surprise, ni l'un ni l'autre ne bougèrent. Le père – peut-être était-ce une marque d'amour encore ? - saisit son enfant et se précipita au premier étage avec lui.

    « Ne bouge pas, quoi que tu entendes ! » supplia-t-il et redescendit. Il s'apprêtait à accompagner sa belle femme dans la même chambre, quand la vieille porte de leur petit maison s'ouvrit avec fracas. Kala, statufiée par la surprise, vit entrer un homme très grand, qui avait sur le visage un sourire de mauvaise augure.

    « Max, ce n'est pas bien de s'enfuir comme ça... Tu m'es énormément endetté, et ce depuis trop longtemps... Et tu sais que quand on me doit trop, je suis impitoyable... » annonça-t-il. Kala poussa un gémissement de terreur, et l'enfant ne put retenir sa curiosité. Il se glissa à quatre pattes et, couché sur le sol, observa à travers les barreaux de la rampe ce qui se passait au rez-de-chaussée.

    « Tu n'as rien à me rembourser n'est-ce pas, Max ? À moins que tu ne me donnes ta femme comme esclave ? Je pourrais en tirer un très bon prix... Et tu as un enfant à ce qu'il paraît ? » demanda l'homme en noir , d'une voix froide et avec un nuance à vous faire frissonner.
    Max resta muet. C'était son dernier acte de fierté.

    « Tu sais que je ne suis pas patient. Et si on ne me donne pas ce que je veux, je fais ce que je veux. » ajouta l'homme.

    Kala ne savait pas quoi faire et resta immobile. Et tout alla très vite, trop vite pour la pauvre femme. Trop vite pour le pauvre enfant.

    Quand l'homme eut fini sa besogne, c'est-à-dire tuer son débiteur, violer sa femme et son enfant, il quitta la demeure, avec une dernière phrase, que l'enfant entendit avant de s'évanouir :
    « Bon ben ça, c'est fait... »

    Quand le gamin se réveilla, il fut confronté aux dures réalités de la vie : son père gisait dans son sang, les yeux grands ouverts. Et quand l'enfant eut le malheur de lever les yeux, il ne put que constater que sa mère avait prouvé sa lâcheté. La poutre maîtresse de la maison lui avait servi de potence.

    Depuis ce jour-là, le garçonnet n'a plus su que dire : « Bon ben ça, c'est fait... » On appelle ça un traumatisme, mais qu'en savaient les gens à l'époque, et qu'en avaient-ils à faire ?



Et c'est ainsi qu'on retrouve ses racines.

    Sans le savoir, le petit enfant devint ce qu'était sa mère à son âge. Un pickpocket, un voleur des rues. Mais c'était un pickpocket solitaire. Au début il mendiait, mais après quelques mauvaises expériences, l'enfant de la douleur apprit la discrétion et la méfiance. Il était un chien qui grogne. On l'approchait, il mordait. Il ne s'attachait pas, vivait dans la plus grande solitude. Bien des bandes de gamins voulurent engager ce gamin, mais il ne voulait pas, et même battu, il ne cédait pas, ne parlait pas. La première année, il fut plusieurs fois laissé pour mort. Mais il s'accrochait à la vie, cet enfant qui avait tant souffert. Qu'en espérait-il de cette vie ? N'aurait-il pas été plus simple de se laisser crever dans un coin de rue ? Mais les enfants, même ceux qui ont autant souffert, ont comme une confiance inébranlable en le futur, et c'est ainsi qu'il survécut.

    Et un jour il advint, comme il était advenu vingt ans plus tôt pour sa mère dans une autre ville dont personne n'a jamais entendu parler, les saltimbanques passèrent. Comme tous les enfants des rues, comme tous les enfants, pauvres et riches, blonds et bruns, les saltimbanques étaient source de fascination. C'est ainsi que cet enfant débraillé, téméraire et agressif, aux cheveux aussi longs que ceux d'une fille, au visage barbouillé, maigrichon et pâlot, observa le spectacle des bohémiens par un trou du chapiteau.

    « Eh toi, tu fais quoi là ? Faut payer sa place ! » s'écria une voix en saisissant l'enfant de sept ans par la peau du cou. Comme d'habitude, l'orphelin se défendit en donnant des coups de pied et des coups de poing.
    « Hohoo, mais c'est qu'il a de la répartie le gamin ! » s'écria l'homme, haut d'au moins deux mètres et large d'un mètre. Et soudain, à la lueur des flambeaux, quelque chose sembla le frapper. Il saisit le menton de l'enfant, qui s'épuisait inutilement.
    « Mais tu as les yeux de notre Kala ! Serais-tu son fils ? » demanda l'inconnu.
    Au nom de sa mère, l'enfant, qui avait oublié son propre nom, tant il était peu utilisé – avait-il été jamais utilisé ? - sentit deux larmes perler à ses yeux. Ses premières larmes. Furieux, il les essuya, mais ç'avait été une preuve suffisante pour le géant.
    « Eh les gens ! » s'écria-t-il en entrant dans les coulisses du spectacle, tenant toujours le gamin, mais avec plus de douceur.
    « J'ai trouvé le gamin de Kala ! »

    Une vieille femme se leva brusquement et saisit l'enfant.
    « C'est vrai, il a les mêmes yeux qu'elle... Il ressemble beaucoup à une fille... T'es sûr que c'est un garçon ? »
    L'enfant fut saisi, admiré, touché, et il ne pouvait rien faire. Au fur et à mesure, il se recroquevillait sur lui-même, et finalement, il se remit à pleurer. De jolies larmes silencieuses. La vieille femme le saisit et le consola du mieux qu'elle put.
    « Tu es bien le fils de Kala ? » demanda-t-elle. Il hocha légèrement la tête. Pour une fois qu'on le câlinait et qu'on ne le battait, il ne savait pas quoi en penser.
    « Elle est où ? »
    L'enfant ne put rien dire et fondit à nouveau en larmes. Les adultes présents durent comprendre.

    Et c'est ainsi que l'enfant fut adopté, comme sa mère l'avait été, dans des circonstances différentes, certes, par les saltimbanques. Il commença par être larbin, et même si la vieille était gentille avec lui, il demeurait agressif.


Et c'est ainsi qu'on se découvre un don.

    Parfois, les soirs, les soirs sans vent, les nuits où résonnaient le chant léger des grillons esseulés, l'enfant restait seul, dehors. Un sourire rêveur étirait ses lèvres, et il tentait d'effacer le souvenir traumatique pour les soirées où il dansait avec sa mère. Et parfois, au rythme d'une mélodie que sa mère lui avait fredonné bien des soirs pour l'endormir, il tournoyait, petit feu-follet sous le regard bienveillant des chauves-souris, qui l'accompagnaient dans son ballet nocturne. L'enfant sauvage qui avait si peur des humains, petit chien agressif, bête blessée, s'accommodait fort bien de la compagnie des animaux et il n'était pas rare de le voir suivi de petits mammifères.

    Un de ces soirs de ballet nocturne, la vieille sortit pour cueillir une plante aux vertus médicinales réputées, mais ce, seulement si elle est bien préparée. Mais la vue de cet enfant d'une dizaine d'années qui tournoyait joyeusement dans le désert nocturne, sans craindre le froid mordant, l'ébahit et la charma. Silencieusement, elle rentra dans sa tente et le lendemain matin, en parla au chef, pour qu'il donne sa vocation à l'enfant.

    Cet enfant, que depuis trois on appelait que « Hé toi » ou « le muet », du fait de son don pour la danse, eut enfin droit à un nom : Chandra. C'était la vieille qui avait choisi ce nom. Chandra était le dieu de la nuit et de la Lune, cette Lune qu'elle avait vu quand elle était jeune, il y a bien longtemps. Elle aimait le garçon comme son propre fils, et ayant vu son ballet nocturne jugea que ce nom lui correspondait le mieux.

    Ainsi, Chandra fut au début un des danseurs accompagnant le charmeur de serpents, puis au fur et à mesures de années, toujours solitaire et vindicatif parvint à devenir danseur soliste, captivant les spectateurs par sa grâce et ses ondulations serpentines.


Et c'est ainsi que la vie prend un nouveau sens.

    Et ils arrivèrent à Tsel. L'adolescent solitaire, s'échappa un soir de la caravane pour aller visiter la ville. Ce n'est donc pas surprenant que quelques membres de l'Enkidu en proie à l'ennui n'en aient fait leur victime de la soirée. Conscient, inconscient, bâillonné, ligoté, menotté, il fut traîné, échangé, passa de main en main, pour finir au service d'un masque. Ce masque lui sembla si semblable à son mutisme, pauvre enfant naïf, que, pour son bien ou son malheur, il décida d'offrir sa confiance à cette personne si charismatique, et, lui, le petit chien agressif, devint le chien d'Aurèle Ishtar, la femme au masque...


Dernière édition par Chandra le 06.08.09 12:07, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Chandra ~ « Bon, ben ça, c'est fait... »   Chandra ~ « Bon, ben ça, c'est fait... » Icon_minitime02.08.09 15:47

*
Caractère:
Chandra a un sale caractère, il n'y a pas de doute sur ce point, mais il a ses raisons, n'est-ce pas ? Cet adolescent préfère de loin la solitude à la proximité des autres humains. Mais ce n'est pas parce il est un misanthrope de quelque sorte qui soit, c'est plutôt parce qu'il a peur des gens, il en a très peur. C'est une conséquence directe de l'agressivité de ses parents et de leur horrible fin. Il ne peut plus faire confiance aux gens, il ne supporte pas leur proximité ni le contact humain. Si vous l'approchez de trop près, attendez-vous à recevoir des coups de pieds et des coups de poings qui seront autrement plus efficaces que ceux qu'il administrait quand il était gamin. Il est muet, mis à part pour une phrase, « Bon ben ça c'est fait... » qu'il sait ressortir aux bons moments, ou parfois à des instants tout à fait incongrus et surprenants. Par ailleurs, il est très curieux, et se met souvent dans des situations très embêtantes parce qu'il avait poussé l'intérêt un peu trop loin.

Mais malgré son sale caractère, l'adolescent a quelques qualités, non négligeables. Il a beau être muet, il est très intelligent et n'est pas sourd. Il entend tout, ou presque, et la vieille lui a appris à lire et à écrire, même s'il ne l'avouera jamais à personne. Malgré son physique exotique, il sait se faire discret, et vous pouvez toujours lui confier un secret, si tant est qu'il vous laisse l'approcher, il ne ressortira pas. Pas seulement parce qu'il est muet, mais aussi parce qu'il juge qu'un secret n'a pas à être révélé. Il est toujours prêt à se sacrifier pour les autres, peu importe qui sont les autres, peu importe si ils sont en tort ou non, peu importe s'il les connaît ou pas. Et même s'il distribue plus de coups que de caresses, il n'aime pas voir les gens souffrir. C'est son paradoxe à lui. De même, malgré son triste passé, il ne vit pas toujours dans la douleur, et sait très bien s'amuser et être joyeux. Mais il a un caractère très versatile, et il suffit qu'il y ait un tout petit incident pour qu'il retrouve toute sa méfiance.

Cet adolescent aime la solitude et les animaux. Il adore aller en hauteur, sur les toits, avec ses amis les chats, de nuit comme de jour, pour observer le vol lourd des corbeaux ou le ballet gracieux des petites chauve-souris. Il est aimé des animaux, car aucune agressivité n'émane de lui, et il ne parle pas, ne hurle pas, ne cherche pas à les attraper. De même, il a un charme indéniable pour les enfants, et il aime leur compagnie et leur innocence. Quelque part, il est resté l'enfant qu'il était. Il peut rester immobile pendant des heures, seul le souffle qui sort de ses lèvres sera une preuve qu'il est encore vivant. Il aime les plats très épicés, du moment qu'aucune viande n'entre dans sa composition. Il aime la vie. Il aime rester des heures à rêvasser, ou à fredonner une petite mélodie, berceuse que sa mère lui chantait. Et bien sûr, il adore danser.

Mais il hait les gens agressifs. Il a peur des gens en général. Il n'aime pas le bruit, l'agressivité, voir les gens souffrir. Il ne mangera jamais de viande, même obligé. Il hait la mort, en est terrifié. La vue du sang le révulse, mais il n'en est pas pour autant couard. Au contraire, il a un courage proche de la témérité, même s'il déteste se mettre dans des situations impossibles.

Seule la femme au masque, sa nouvelle Maîtresse, a réussi à obtenir sa confiance et son dévouement complet. D'où lui vient cette obéissance complète pour cette étrangère qui s'est approprié sa liberté ? Peut-être du fait de son masque, qu'il prend pour semblable à son mutisme.

Physique:
De sa bouche qui ne laisse jamais échapper qu'une seule phrase de sa voix chantante et cristalline, aiguë pour celle d'un garçon, de ses dents blanches et si bien alignées, de ses lèvres pleines, de ses beaux yeux noisettes, on ne peut se rassasier. De longs cils féminins frangent ses grands yeux, et son visage ovale et long présente un nez fin et doux, comme une bouche qui hésite entre moue boudeuse, léger sourire et crispation furieuse. Ce visage androgyne est encadré par une chevelure mi-longue d'un noir de jais. Ces cheveux sont ornés de perles, de verrerie et même de bijoux en réels métaux précieux, qu'il a récupéré ici et là, ou hérités de sa mère. De par son mutisme, Cha' a dû développer une autre sorte d'expressivité, et il est presque plus simple de lire en lui qu'en une personne normale, tant son corps reflète ses sensations. Son visage a une palette d'expressions diverses et variées, du grand sourire au plus profond désespoir, et chaque geste, crispation des doigts, croisement des bras, signifie quelque chose chez lui. On ne comprend que quelques gestes qu'avec le temps, mais la plupart sont très compréhensibles. Ses mains sont grandes et fermes, malgré des doigts presque trop longs par rapport au reste de son corps. Ses doigts sont calleux, car il aide partout où on le lui demande, notamment à la cuisine.

Chandra mesure environ 1,70cm, ce qui en fait un garçon ni grand ni petit, et renforce son apparence androgyne. Il est tout en muscles et en nerfs, mince et d'apparence fragile. D'apparence seulement, puisque la danse a renforcé son corps frêle et en a fait un acrobate agile, qui sait très bien onduler en rythme sur n'importe quelle mélodie, mais aussi administrer des coups de pied et de poing aux personnes qui ont le malheur de trop s'approcher de lui.

Enfin, c'est un garçon qui ne craint ni le chaud ni le froid, et donc il se promène la plupart du temps avec un simple tissu décoré, attaché au niveau de la taille et éventuellement au-dessus d'une épaule. Il ne craint pas de laisser voir ses nombreux tatouages en arabesques baroques, même si ces tatouages ont pour fin de dissimuler ses cicatrices, vestiges d'une enfance de douleur, cicatrices qui ne sont pas toutes dissimulées. Mais de toutes façons, ça lui est bien égal qu'on les voie.

Signe particulier:
Il porte un tatouage se détache sur le côté gauche de son ventre et s'étend jusque sur son dos. D'autres tatouages aux formes baroques et aux arabesques exotiques recouvrent ses bras. Mais ces tatouages n'ont qu'une fin : recouvrir ses nombreuses cicatrices, dues aux coups de ses parents, et principalement de son père. Certaines cicatrices sont cependant toujours visibles, lignes légèrement plus claires sur sa peau cuivrée.
Par ailleurs, il s'entend si bien avec le animaux, qu'il n'est pas rare de le voir avec un des chats rachitiques de Tsel, ou même un de ses corbeaux ou de ses rats.
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MessageSujet: Re: Chandra ~ « Bon, ben ça, c'est fait... »   Chandra ~ « Bon, ben ça, c'est fait... » Icon_minitime06.08.09 6:15

Alors, Boâte à secrets-Punching Ball :

- Prendre garde aux écrits du début où il manque parfois des termes/ ou mélange de lettres (une petite relecture devrait suffire), tel que :
Spoiler:
Rien de bien méchant en somme, ça embête juste mes n'oeils puisque le reste est plutôt agréable.

- ne pas oublier que la présence animale est extrêmement rare.
Citation :
_Les animaux sont très rares à Tsel: rats, corbeaux, quelques chats et chiens (la Milice a dressé toute une meute de molosses prêts à l'emploi…).
Donc à ne pas en abuser Wink - mais je pense que tu l'as compris.

A part les quelques menus détails que j'ai cité plus hauts : le reste me va.

Fiche validée donc.

N'oublie pas de mettre le lien de ta fiche dans le profil !
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MessageSujet: Re: Chandra ~ « Bon, ben ça, c'est fait... »   Chandra ~ « Bon, ben ça, c'est fait... » Icon_minitime06.08.09 6:34

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MessageSujet: Re: Chandra ~ « Bon, ben ça, c'est fait... »   Chandra ~ « Bon, ben ça, c'est fait... » Icon_minitime

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