Nom: Lynberg
Prénom: Lysa
Surnom:
Age: 19 ans
Date de naissance: 30 octobre 243 de l'après
Statut: Noble
Métier: Folle à temps partiel, en quête d'étoile
Lieu de naissance:Etenemanki
Lieu de résidence: Etenemanki
Lieu de travail:
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Caractère:
Folle obsessionnelle à caractère compulsif souffrant de délires. C'est le verdict du médecin. Son obsession? Les étoiles. Oh bien sur me direz vous, tous les nobles sont obsédés par les étoiles, tous voudraient l'un de ces êtres capables de réaliser vos rêves les plus fous. Mais elle, ce n'est pas un rêve qu'elle désire, c'est l'essence.
Généralement, vous verrez en elle une jeune fille noble, bien élevée et aux manières policées. Toujours à l'aise en société douceur et gentillesse transparaissent sur son visage.
Gardez vous cependant de prononcer le mot étoile devant elle, vous tomberiez sous le couperet d'un interrogatoire serré. Que vous n'en sachiez pas plus sur les étoiles si imprudemment abordées ne change rien à l'affaire. Si si, remontez quelques lignes plus haut et lisez:"souffrant de délire". Et oui c'est dommage pour vous car à ce moment la, elle est déjà persuadée que vous lui cachez des informations. Et pour les obtenir, elle est prête à tout, même à vous plonger petit bout par petit bout dans un bain de friture, même à disséquer vos intestins sous vos yeux.
Paradoxalement, si elle serait capable de torturer une étoile jusqu'à sa mort juste persuadée que celle si est le voleur, elle n'en est pas moins solidaire des autres étoiles puisqu'elle est persuadée en être une. C'est à double tranchant…
Physique:
Frêle, gracile comme une liane. La légèreté du souffle, encore accentué par sa manière de sauter d'un sujet à un autre.
Jolie? Oui sans aucun doute. Les traits sont fins sans être anguleux. Les prunelles d'un bleu translucide portent sur le monde un regard généralement rêveur accentuant cette impression de douceur. Une petite bouche ronde, comme un pétale posé sur une peau de pêche. Ses cheveux d'un noir de geais qu'elle soigne avec attention sont ramassés en chignon complexe .Et un sourire gentil éternellement posé sur les lèvres. Elle semble aimer tout le monde.
Pourtant parlez lui donc d'étoile, ou plutôt non ne lui en parlez pas! Vous seriez sans doute effrayé par le soudain changement dans son expression. L'attention coupante qu'elle vous porte alors, son rictus si… si… je ne trouverais jamais de mot pour le décrire son sourire, à mi chemin entre le désir et la satisfaction, peut être un brin de haine? Et ses yeux, ses yeux qui s'écarquillent pour prendre un éclat halluciné, la profondeur de la folie que l'on peut y lire. On dirait parfois qu'ils cherchent à sortir de leurs orbites pour mieux scruter les tréfonds de voter âme et vous en torturer. Et son front un peu trop haut qui se révèle alors. Oui tout dans son apparence lui donne l'air d'un zombie qui vient de fleurer une proie, un futur cadavre si vous n'avez pas assez d'information à lui donner. Pour un peu elle en aurait presque la bave aux lèvres. Et sa voie si cristalline se met alors à grincer pareille à celle d'une vieille mégère.
Signe particulier: Plusieurs marques disséminées sur son corps dues à la marque d'étoile qu'elle tente de s'incruster dans la chair. Mais, elle n'est pas douée pour l'auto tatouage et elle se retrouve obligée de changer sa marque factice lorsque la peau maltraitée par des tentatives de tatouage ratées et répétées, ne supporte plus le moindre effleurement.
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Histoire:
Ils me croient tous folle. Pourtant moi je sais que je ne le suis pas. Non, pas folle, un peu obnubilé par les étoiles peut être, mais pas folle. Oh je le vois bien ce regard compatissant que vous arborez tous en parlant de moi. Mais je ne veux pas de votre pitié. Non, pas de pitié, je veux juste retrouver mes pouvoirs. Oui, Mes pouvoirs, on me les a pris, volé, dérobé alors qu'ils étaient miens. Je ne sais pas qui a osé mais il payera. Je le lui ferais regretter à cet immondice de m'avoir privé de mes amies lucioles, mon si doux réconfort, mes petites lumières adorées.
Bien sur au début ils ont voulu me "soigner", me persuader que je me fourvoyais. Je ne t'en veux pas papa, je le sais bien, je le voyais bien, tu pensais que si je me persuadais de n'avoir jamais été une étoile alors peut être je souffrirais moins. Mais ce n'est pas le cas papa, ce vide en moi quoi que l'on y fasse il est toujours la et il me ronge papa si tu savais à quel point il me ronge. Je ne trouve de répit que lorsque je m'approche de mon but un peu plus, que lorsque je cherche le voleur et dans la drogue aussi. Pas souvent, mais de temps en temps je me laisse aller à ce vice, en cachette toujours. Oh ce n'est pas leur drogue aseptisée, ces petits cachets censés me soigner. Non, celle la je fais semblant de la prendre en bonne petite fille docile avant de la recracher, j'ai depuis le temps trouvé de nombreuses combines, la plus efficace étant sans doute de me faire vomir. Mais la drogue que je prend, elle me transporte, me fait rêver, me rend pour un temps mon unité si ardemment cherchée. Avec elle je chevauche pégase, à nouveau. Ô pégase, mon amour, toi qui me manque plus que tout, toi que je désire plus que tout, ma constellation, mon bonheur, je te chercherais jusqu'en enfer et plus encore si il le faut.
Je me souviens aussi du jour ou tu as arrêté d'espérer ma guérison papa. Et je me souviens aussi de ton regard ce jour la, alors que je pleurais sur la dépouille du médecin. Ce rustre insistais encore et encore, comme un lavage de cerveau. Et mon cerveau bourdonnait sous cette attaque, et il me faisait mal. Alors je me souviens avoir frappé, j'ai frappé la source de ce bruit encore et encore et encore. Il devait payer de m'avoir fait souffrir autant alors j'ai cogné sa tête contre le meuble encore et encore et encore. Oui je l'ai frappé jusqu'à ce qu'il ne reste plus que de la cervelle entre mes doigts et la enfin je me sus sentie apaisée. Œil pour œil, dent pour dent, petit médecin venais de s'acquitter de mon mal de crâne.
Depuis, il y a eu d'autres cadavres. De vils dissimulateurs voulant se servir des étoiles à des fins personnelles. Alors, je les ai brisé, les uns après les autres pour qu'ils me disent ou est le voleur, celui qui doit payer pour mes années de malheur. Et le regard de mon père s'est petit à petit voilé, perdant de sa vigueur à chaque nouveau cadavre qu'il lui fallait dissimuler. Aussi, depuis quelques temps, je fais plus attention. Je lui cache mes interrogatoires, contrôle mes accès de colère. Je veux le préserver car je crains sérieusement qu'il ne sombre dans la folie...
Sujet: Lysa 
15.03.08 1:01
