Nom :Toorgan Avernteous
Prénom: Chuck
Surnom : Docteur. Doc Chuck. L’artiste.
Age : 33 ans
Date de naissance: 3 janvier 228
Statut: Roturier
Métier : Chasseur d'étoiles sous couvert/Docteur privé
Lieu de naissance : Tsel
Lieu de résidence : Il a une ribambelle d’appartements/laboratoires dans tout Tsel.
Lieu de travail : Il apprécie les lieux clos pour travailler mais sait s’adapter.
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Caractère : « Voyez-vous, je considère que mes actions n’ont de résonnance que dans la profondeur des réactions qu’elles engendrent. Oui, je me vois comme une sorte d’artiste plus ou moins amoral. Dans une société digne de ce nom, on m’incarcèrerait ou on me condamnerait à la peine de mort. Heureusement pour moi, cette société est dominée par une force aveugle et extrêmement vaniteuse. Les nobles ne sont que d’horribles chacals obséquieux et indignes de leurs titres. Ceci dit, ils paient bien et je ne peux me plaindre de ma situation actuelle.
On me demande de chasser, et je chasse. Avec un certain charme, disons. Je m’enorgueillis de dire que je possède un charme clinique, aussi létal que propre et respectable. La finesse d’un scalpel et la force d’une hache, voilà ce comment je me dois de procéder. Il m’est arrivé de me questionner sur la nature du gibier chassé. Trop intelligent pour croire aux dires de cette pourriture bourgeoise à propos d’un virus, j’en suis venu à croire qu’il était là question d’une anomalie un peu plus mystique qu’ils aimeraient le faire croire.
Quoi qu’il en soit, tout doit toujours être parfait lorsqu’on procède à une expérience ou à une chasse. Tout être est, par définition, machinal et déterminé selon un passé; une fiche descriptive, si vous voulez. Je suis un être passionné par son travail et, parfois, je puis même me permettre de m’adonner à quelques frivolités durant le boulot. Bref, il suffit de demeurer propre et sobre. Et, aussi, ne jamais manquer l’heure du thé. Il faut toujours préserver son éloquence, même dans les situations les plus précoces et les carnages les plus bourgognes.
Le ciel est noir et il n’y a rien de mieux qu’une belle opération chirurgicale pour se ragaillardir lors des moments de détresse spirituelle. Sans oublier que Dieu, concept suranné et complètement désuet, n’est plus là pour combler le vide de nos vertes prairies et les salissures de nos rues. Nous vivons dans une fange des plus humaine et il est d’autant plus amusant de remarquer que nous ne pouvons nous en sortir par des voies éloignées de notre bestialité primaire.
Vous ais-je déjà entretenu de l’esthétisme insoupçonné des poumons humains lorsqu’éjectés de la cage thoracique ? Non ? Je peux très aisément vous en donner un exemple satisfaisant si vous voulez bien vous étendre sur la table d’opération… Oh ! Vous avez peur maintenant ? Inutile de vous acharner sur le loquet, mon cher; des plus coriaces que vous n’ont même pas réussit à le faire bouger. Mr. Hook, installez notre patient sur la table d’opération…
Que préférez-vous ? MEOPA ou morphine ? »
Physique : Une chevelure crépue, noire et luisante. Lorsqu’il n’est pas habillé de son costume de laborantin, il revêt un manteau noir digne du far West, un chapeau semi-haute-forme. Sa peau, avec les années passées dans des lieux clos, a prit une teinte pâle et poussiéreuse. Maigre et presque squelettique, il n’en demeure pas qu’il a des os durs et résistants. Sa constitution moyenne ne lui permet pas d’être très agile au combat, mais il sait compenser se manque par les nombreux gadgets qui sont à sa disposition (qu’il porte toujours avec lui dans un petit sac à main). Son regard est aussi coupant et digne qu’une scie mécanique et ses yeux sont d’un bleu étonnamment céruléen, seul contraste de couleur claire sur son corps.
Il mesure environ 1m80 et surprendrait la plupart des gens par sa grandeur s’il n’était pas constamment accompagné de son gorille (qui attire bien plus les regards que lui). À ce propos, une description de la bête s’impose : Étant parmi les spécimens les plus grands de sa race, Mr. Hook atteint aisément les 2m75, possède une dentition particulièrement effrayante et est recouvert un pelage dru et argenté sur son dos. Il pèse environ 300 kilogrammes. Seul un collier d’argent indique qu’il appartient au docteur.
Signe particulier : Ces deux mamelons sont percés ainsi que ses deux oreilles. Il a un tatouage d’un bordel, situé dans la basse-ville, nommé L’entre-chat. En permanence, il est accompagné d’un énorme gorille noir répondant au nom de Mr. Hook.
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Histoire: (la plus complète possible) : Fils illégitime d’un noble au nom dissimulé et d’une prostituée des bas quartiers répondant au nom Sugar Honeymoon (un nom d’artiste), Chuck grandit sans connaître, ni même rencontrer son géniteur. Comme seul présent de celui-ci, il recevra un bébé gorille (qui est très possiblèment le seul et unique gorille post-cataclysme) du nom de Hook avec lequel il grandira à défaut d’avoir une mère réellement présente pour son fils. Sa mère, ne voulant pas que Chuck aie une vie aussi misérable que la sienne, fera tout pour qu’il ait une éducation digne de ce nom. Elle l’inscrira sous le nom obscur et incompréhensible d’Avernteous (Toorgan étant son vrai nom de famille). À l’âge de 16 ans, sa mère mourra d’un client trop violent, emportant avec elle le nom, demeuré secret, de son père et la signification de son deuxième nom de famille.
Désormais obligé de survenir lui-même à ses besoins, il réussira à survivre de l’argent que lui aura laissé sa mère pendant quelques temps mais commencera à faire quelques spectacles d’adresse dans la rue avec son gorille. Poursuivant ses études en médecine, il attirera l’attention d’un noble portant le nom de Marius Albërick grâce à ses tours dans la rue qui le prendra sous sa botte, motivé par quelques raisons incertaines. Désormais n’ayant plus à se soucier de ses finances, il se concentra sur ses études.
Les années passèrent et Chuck se découvrit un goût particulier pour la vivisection animale, dépouilles qu’il abandonnait par la suite à son simiesque camarade. Étant maintenant reconnu dans la ville comme étant un médecin aux airs étranges et au code éthique irréprochable, il réussit à s’attirer l’appréciation autant des sins, auxquels il offre des services peu couteux, que des nobles, qui le respectent sans pour autant venir à sa clinique.
L’idée d’expérimenter une vivisection humaine lui vint lorsqu’un visage familier entra dans sa clinique, l’homme violent qui, maintenant un vieillard, avait tué sa mère par le passé. Il prit en note ses coordonnées et lui donna la médicamentation que celui-ci était venu chercher, comme s’il avait été un client normal.
Un soir, alors que le vieillard était sortit fêter dans un des bordels de la cité, Chuck attendit, accompagné de son poilu camarade, qu’il rentre à son domicile pour ordonner à Mr. Hook d’assommer l’homme. Chose faite, il le transporta jusqu’à la salle de chirurgie où Avernteous se fit un plaisir fou à le torturer. C’est à ce moment qu’il se découvrit un goût particulier pour ce genre d’expérience. Rapidement, il apprit à affiner sa technique et commença à débarrasser, toujours sans se faire voir, les rues mal famées des êtres indésirables et esseulés.
À un moment, le pourvoyeur d’Avernteous entra au mauvais moment et découvrit Chuck affalé sur un cadavre d’enfant, sa tenue de chirurgie complètement rouge de sang. Il chantonnait une petite comptine quand il remarqua la présence d’Albërick. Son premier réflexe fut de retirer ses gants, sa salopette et de lui offrir une tasse de thé et une conversation de gentlemans s’en suivit.
La création de l’Enkidu était récente et, à la vue du comportement de Chuck, Marius décida de lui offrir une place dans l’organisation. Chuck moyenna quelques conditions et accepta. En bout de ligne, cela ne pouvait que lui être utile puisqu’il serait payé pour chasser des êtres vivants. Une des conditions étant qu'il n'aurait de compte à rendre qu'à son pourvoyeur et à lui seul. Ainsi, personne ne su qu'il avait rejoint les rangs de l'Enkidu et tous lui faisaient toujours autant confiance qu'avant.
« Vous prendrez bien une autre tasse de thé avant de nous quitter ? Non ? Je crois que vous vouliez dire oui... Mr. Hook serait si attristé de vous voir partir. N'est-ce pas Mr. Hook ? »
Sujet: Le Docteur Chuck Avernteous 
28.10.07 23:13
c'est gentil, hein?