Silinde Himerian

Nom: Himerian
Prénom: Silinde
Surnom: Sil, Sili, cousinet, feignasse et autres mots doux de la part de sa cousine. Les autres ne comptent pas car ceux qui l'appelaient ainsi sont aujourd'hui très loin.
Age: 21 ans
Date de naissance: 18 mars 240
Statut: clandestin
Métier: Saltimbanque
Lieu de naissance: Qu'importe le nom d'un village côtier, où jamais ils ne retourneront
Lieu de résidence:
Lieu de travail:

Caractère:
Comme tout ceux qui tentent d'entre clandestinement à Tsel Silinde nourrit le rêve d'une vie meilleure et facile. Un idéal qu'il ne peut se représenter que hautement coloré, remplis de chants, de danses et de couleurs. Insouciant il aime n'en faire qu'à sa tête et compte sur sa chance un peu trop souvent au goût de sa cousine. Cependant sa forte tendance à la nonchalance et son goût pour les longues siestes ensoleillées ne risquent pas de lui donner le dynamisme dont il manque parfois. Ce qui est compensé par sa cousine Kétala.
Elle c'est l'inverse, une vrai tête de mule lorsqu'elle a décidé quelque chose doublé d'une tendance à tyranniser Silinde, qui se laisse faire en rigolant la plupart du temps. La jeune femme à tendance à pointer directement les points faibles de ses interlocuteurs et ses remarques acidifiées ne sont pas toujours bien prise. La bêtise l'énerve particulièrement. Méthodique et volontaire, la misère dans laquelle ils ont grandit a nourrit son rêve de départ, d'évasion d'un univers sinistre et sclérosé.

Pour elle comme pour Silinde Tsel représente l'espoir d'autre chose que ce qu'ils ont connus.
Les deux cousins partagent le regard un peu curieux, méfiant et supérieur de ceux qui considèrent que les citadins, n'étant jamais sortis de leur ville seraient bien incapable de survivre ailleurs et bien incapable également d'imaginer ce que peut être la vie de ceux qui n'ont pas eut de chance et triment pour eux. Des gens qui n'ont jamais vu la mer… ils leur manque forcement quelque chose non? Si ça se trouve ils ne savent pas nager. Ce qui pour eux est aberrant. Car comment décrire autrement le ressentiment mêlé d'envie, cette rancune sourde et cet immense espoir qu'ils partagent en rêvant et espérant Tsel. Sentiments mitigés de ceux qui ont tout quitté pour ce qu'ils rejoignent. Mirage qu'ils idéalisent et diabolisent en même temps, incertains de leurs destins mais avides de le rencontrer. Quelque soit ce qu'ils trouveront, leurs intérêts personnels passent avant tout. Car il y a eux, les korakai et le reste. Deux catégories bien distinctes.

Leur fidélité et leur attachement l'un à l'autre ne fait aucun doute et ne souffre d'aucune contradiction. Bien sur disputes et colères sont souvent au rendez vous mais chacun sait avoir en l'autre un complice, un allié inconditionnel. Les deux partagent un gout et un talent certain pour le jonglage et les acrobaties qu'ils comptent bien utiliser pour éblouir les Tseliens. Ils ont découvert dans la figure du Rapsode un leader qu'il fait bon suivre, inspire la confiance et redonne foi en l'avenir. C'est une sorte de nouvelle famille que les deux korakai trouvent dans ce groupe.

Leur passion commune pour la danse les pousse bien souvent à se laisser porter par le chant et tourner et virevolter jusqu'à tomber d'épuisement sans plus se poser de questions. Se laisser porter par la vie, et la musique.


Physique:

Les deux partagent une peau halée par la vie au grand air et des mains non pas douce mais déjà calleuses. La longue chevelure claire et lisse parsemée de perle diverses qu'ils arborent est aussi de famille, tout comme leur petite taille.

Kétala est assez féminine, toute en courbes, liés et déliés. Ses traits bien que assez banals peuvent séduire par le dynamisme et l'énergie qui s'en dégagent. Sans compter un ravissant regard azur. Son sourire est fait pour rayonner et ses dents pour croquer la vie. Seulement… Seulement il est visible que manger tout les jours à sa faim n'a pas été sa caractéristique première. Les jupes longues et colorées ainsi que les hauts sans manches ont sa préférence. Ainsi que la marche nue pied qu'elle évite toutefois, incertaine des déchets qui trainent en ville.

Silinde est plutôt mince aussi, pour ne pas dire maigre. Ou disons-le. Car si on effectuait un ratio poids/taille il n'est pas gagnant. Un mètre 70 pourtant ce n'était pas bien grand. Maigre consolation pour l'acrobate, ce n'est que du muscle. Ambidextre ses mains s'ornent de plusieurs cicatrices de tailles variables, résultat des années passées à s'entrainer avec des couteaux. Contrairement à sa cousine adorée il porte deux boucles à une oreille. Sa garde robe n'est pas assez fournie pour qu'il puisse se permettre d'avoir des préférences. Aussi c'est une simple chemise et un pantalon large qu'il portera. Pas neufs évidements. Mais quelles sont les filles qui s'en soucient après avoir croisé son regard charmeur et son sourire désarmant.

Signe particulier:

Mis à part les perles qui parsèment leurs chevelures et le fait qu'entre eux ils parlent le plus souvent dans leur langue…

histoire

Silinde naquis le 18 mars 240 dans un petit village côtier. Un bled comme vous avez tous du en entendre parler.. Sisi le genre d'endroit où quelques maisons sont rassemblées autours d'une place. Et pas grand chose d'autre. Les quelques champs cultivés avec difficulté autours du patelin servent principalement à approvisionner les trains à destination de la ville. De même pour ce qu'on tire de la mer. Alors pour ceux qui ont eut la malchance d'être né là… la vie n'est pas plus rose que celle des citadins.

Troisième d'une fratrie de 8 enfants mais dont cinq seulement survécurent, Silinde grandit dans cet environnement. Pas terrible pour un enfant vous me direz. Avec raison. Surtout quand le blondinet en question explique très sérieusement du haut de ses 7 ans que quand il sera grand il sera riche et qu'il n'aura pas besoin de travailler parce que ce n'est pas amusant et qu'il trouve ça ennuyeux.. Les voisins trouvent ce gamin amusant mais ses parents qui travaillent dans les entrepôts de cereales depuis longtemps résignés à leur vie soupirent souvent.
Heureusement il y a Kétala. Kétala c'est sa cousine. La fille cadette du frère de son père-plongeur lui. Elle à six mois de plus que lui et les deux enfants s'entendent à la perfection. Elle aussi elle sait ce qu'elle veut. Et ce n'est certainement pas grandir, se marier et avoir des enfants.

Les années passent. Silinde à 15 ans. Et une seule envie. Partir. Quitter cet endroit où il se sent lié. Enchainé. Ce n'est pas une vie ça! Il refuse de passer le restant de ses jours à se fatiguer, à faire tant d'efforts pour ceux là, pour rien. Vieillir avant l'âge, se priver au quotidien, ressentir ce nœud habituel d'un estomac qui se tord lorsqu'on apporte ce que l'on cultive aux quais de la gare. L'adolescent s'est déjà prit plusieurs corrections lorsqu'il s'emporte contre son père qu'il juge sévèrement. Comment son vieux a t'il pu se résigner à n'être que… ça? Un destin apparemment tout tracé mais que lui refuse. Oui mais... mais il y a la vielle.. Elle serait fichue de clamser si il partait. Et les trois ptiots sont encore jeune, le padre ne peut pas assumer ça seul, ou même avec sa sœur ainée qui fait ce qu'elle peut. La vie semblait plus simple autrefois…

Les deux cousins sont toujours aussi proches et c'est la seule qui partage ses rêves de départ. Ses rêves.. il rit de lui-même.. Est-ce que cela ne sera jamais que ça? Des rêves? Rêve d'un ailleurs qui n'adviendra jamais?

Fin Juin 261. Bien qu'il soit considéré comme un bon à rien au village Silinde n'est toujours pas parti.. Ce n'est pas le désir qui lui manque. Juste le déclic. Mais n'est ce pas déjà trop tard? Ne s'est il pas déjà habitué à ces chaines invisibles qui retiennent les autres..? Il espère que non. Et espère.. On ne sait quoi. Il rêvasse allongé sur la dune en admirant la mer. Un mouvement derrière lui et un peu de sable glisse alors que viens s'installer Kétala.
-Sil
-Mmmm…?
-J'ai accepté la demande de Justal.

Il se redresse brusquement alors que l'information parvient à son esprit.

-QUOI!! Tu n'as pas fait ça!?
-Si.
-Mais … mais comment à tu pu? Tu.. tu ne l'aime pas!

Un silence avant qu'elle ne reprenne à voix basse

-Non je ne l'aime pas… Un convoi part cette nuit. Viendras-tu avec moi?
-Partir…
-Oui. Je me suis mise le dos au mur. Il n'est plus possible de reculer pour moi maintenant. Viendras-tu? Nous vivrons… et bien toi comme moi sommes bon jongleurs. T'es pas un costaud cousinet mais il n'y a pas de gars plus agile au village. On se débrouillera Sil! Rien ne nous retient. Je refuse de passer le reste de ma vie dans cet endroit! Nous méritons mieux que ça!

Il se tu. Avant de rire sans joie.

-Sinon.. tu partiras sans moi…
-Oui
-Tu ne me laisse pas trop le choix on dirait.
-On a toujours le choix. Le choix entre une destinée minable à courber le dos et à vivre dans la misère ou l'espoir, la vie, la richesse! Tout ce qu'on trouvera là bas! Choisit Sili... Moi j'ai prit ma décision.

-…
Le regard qu'il pose sur l'étendue d'eau devant lui à déjà changé. C'est celui infiniment tendre mais déjà nostalgique qu'on adresse à un objet aimé qu'on abandonne. C'est un adieu.
Sa cousine le connait trop bien pour ne pas savoir sa décision. Elle lui serre l'épaule avant de s'éclipser.
-Retrouve-moi à la nuit.

Silinde est repassé chez lui pour récupérer ses affaires. Nul ne fait attention à ses gestes dans la masure… Adieu père, mère. Adieu Myrlaine, qui t'est toujours dévouée pour aider man à nous élever, Grel, Siagne, tchao les jumeaux, va falloir assumer votre part de boulot maint'nant, Amandre… petite sœur ne grandit pas trop vite… Je crois que nous ne nous reverrons plus. Vous découvrirez mon absence bien assez tôt. Ou pas... Jongler hein? Pourquoi pas… une vie de saltimbanque ne peut pas être pire que celle-ci de toute manière. Il glisse dans son sac les couteaux qu'il lance, fait tournoyer et récupère si facilement. Une tunique de rechange... Pas la peine de prendre de la nourriture puisque ils voyageront avec le convoie. Que lui faut-il d'autre… Oh tant de choses.. mais il ne les a pas. Adieu misère et pauvreté.

Le jeune homme sorti et se dirigea vers la gare. Kétala serait là. Et ensuite ils n'auraient qu'a se glisser clandestinement dans le transport… Tout irait bien. Tsel l'Orgueilleuse, toi qui vampirise les terres qui t'entoure depuis deux siècles, prend garde car nous voilà.

Se glissant dans le train ils avaient rejoint la troupe du Rhapsode. Poètes, rêveurs et tout ceux qui comme eux croyait en une possible vie meilleure. Ailleurs.

edit: trouvé comment on changeait le titre

Merci pour les petites modifications ^^ Tu peux toujours proposer le rôle de ta cousine dans le topic que je t'ai indiqué, si tu veux.

Fiche validée, bon jeu à toi !